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        Aller là bas c’était le tournant de ma vie ! Le but c’était de trouver « des » Maries ! Durant ces trois jours j’ai vécu des choses incroyables et toutes ces écritures allaient prendre un sens réel. Rappelez-vous cette histoire gentillette du début. L’enfant qui voulait qu’on nettoie sa tombe…….

 

La première des choses fut de visiter cette église. Au départ je ne voyais aucune statue de Marie. Dans les églises je suis mal à l’aise. Je n’ose pas m’aventurer. En fait il y a une statue de Marie tout au fond dans un recoin. J’ai toujours eu énormément de sympathie pour Marie car pour moi c’est une femme qui a du beaucoup souffrir. Je l’ai toujours imaginée « triste ». Dans cette église je découvre une légende : La famille de Jésus persécutée après la disparition de Jésus a été jetée dans un bateau sans voile ni rame au gré du vent et des flots. Selon la légende ce bateau est parti de Galilée, puis aurait terminé sa course aux Stes Maries de la Mer, après avoir été rejeté à plusieurs reprises de la côte d’Espagne. Deux nièces de Maries auraient été les premières à accoster sur ce rivage. Ce sont Marie Jacobée et Marie Salomé. Première remarque il y a le mot Marie devant Jacobée et Salomé. Cela me fait 3 Marie. Mais ensuite en me renseignant je découvre qu’il y a un lieu tout proche qui s’appelle « les 4 Marie » qui est la 4e Marie ? La maison du curé est en face de l’église. Je ne me dégonfle pas je vais lui poser la question : qui est la 4e marie. Ma copine Simone est avec moi. Elle n’a pas sa langue dans sa poche. J’ai le malheur de dire au curé que ce sont des écritures automatiques qui m’ont conduit dans ce lieu à 700 km de chez moi ! C’est tout juste s’il ne nous a pas mis dehors. Il m’a dit ceci : je ne peux entendre que des faits cohérents et concordants. Juste avant de sortir Simone a eu une illumination. Elle se retourne et demande au curé : la 4e n’est pas Marie Madeleine par hasard ? Le curé reste silencieux. Et Simone de renchérir : décidément elle vous emmerde celle là ! Je ne savais plus où me mettre !

 

Petite précision : la maison du curé est faite d’une façon identique au rêve de ma fille Nathalie. Toutes les pièces sont en longueur : les unes au bout des autres.

 

Nous allons nous promener et nous faisons quelques achats : souvenirs entre autres. Je suis dans une boutique pour acheter un ceinturon et quand je sors une gitane vient me voir pour me faire les lignes de la main. Que veux-tu savoir me dit elle ? Amour, argent, travail ? Rien de tout ça ! Je lui réponds.  Mais si tu sais, tu dois savoir ce que je cherche. Elle appelle une vieille gitane et me conduit vers elle. Cette femme me prend la main et me regarde dans les yeux. Soudain elle se met à me raconter toute mon histoire et me dit : ta femme ce n’est pas cette femme en désignant Simone. Ta femme c’est ta femme. Là je pense à Blaise. Puis cette femme me dit : personne ne pourra plus jamais te faire du mal. Les couteaux glisseront sur toi ! Ensuite au moment de vouloir lui donner la pièce elle recule et me dit : pas toi ! J’insiste et toujours la même réponse. A force d’insister elle a accepté car je lui ai dit de donner cet argent à un môme !

 

Pour tuer le temps nous allons boire un verre dans une brasserie. Blaise m’avait dit que je reverrais cette gitane. Je prends un papier et un crayon et je lui demande que dois-je faire à présent pour revoir la gitane ? Il me répond : va dans l’église. Je demande à Simone d’aller me faire un achat et pendant ce temps là je me rends dans l’église. Il n’y a personne. Je suis seul ! Je visite l’église et sa crypte. Là je ressens une chose étrange. Devant la statue de Sara j’ai l’impression de flotter à 50cm du sol. J’ai connu cette sensation quand je faisais des recherches en hypnose. L’esprit se détache du corps. Ensuite je dépose mon cierge, je l’allume  et je sors. Je fais le tour de l’église et je passe devant un reliquaire où sont des objets anciens. Il est expliqué que ce sont les objets qui ont été trouvés dans la grotte sous l’église. Il y a quelques gobelets, des assiettes et des avant bras dont les mains devaient servir à verser le vin, ainsi qu’un livre. A cet endroit aussi je ressens cette sensation de flottement mais moins forte que dans la crypte. Je continue de visiter l’église puis je m’assieds et j’attends. Soudain un homme entre, avec un paquet à la main. Il se dirige vers l’hôtel. Il parle dans une langue que je ne connais pas. Du gitan sûrement ! Je sais qu’il s’adresse à Dieu ou à Marie, ça j’en suis sûr ! Afin de le laisser seul, par respect,  je me lève pour partir ! Je fais quelques pas et cet homme me dit : Monsieur ! Il m’appellera ainsi plusieurs fois et je me décide de lui répondre. Monsieur me dit-il accepteriez vous de communier avec moi ? Je tombe des nues, mais pourquoi pas l’aider ? Nous descendons dans la crypte et il se met à prier. Il me demande de tenir son cierge avec lui. Ensuite il pose son cierge à coté du mien que j’avais mis en venant la première fois. Puis il me dit : donne-moi un mouchoir ou un bout de chiffon. Entre les deux porte-cierges il y a quelques marches qui conduisent à un tunnel. On s’assoit sur ces marches. Voilà que lui aussi se met à me raconter ma vie sans que je lui demande quoi que ce soit. A ce moment le curé arrive. Oui ! ce curé qui m’avait jeté quelques heures plutôt. Il est très surpris de me voir avec ce gitan. Le gitan va vers lui et lui dit : tu sais qui je suis ? Le curé dit oui. Le gitan dit : tu sais que je suis Moïse ? Le curé dit oui. Là je me demande si je suis en train de faire un cauchemar, ou si tout ça n’est qu’une farce. Le gitan dit au curé : prends un papier et un crayon. Ecrit ce que je vais te dire d’écrire. Le curé fera tout ce que le gitan lui disait. Il rechignait mais il a écrit tout comme le voulait ce gitan. En fait il s’agissait d’une alliance entre moi et ce gitan que je ne dévoilerais jamais. Le gitan a enlevé sa chaîne où il y avait deux médailles. Il me les tend et me dit : c’est à toi maintenant ! Je ne voulais pas accepter ! Ensuite il ouvre un sac plastique et sort une superbe jupe en velours rouge et noir. Il dit au curé : tu sais ce que c’est ? Le curé dit oui. Et bien c’est à lui que je la donne ! Je me retrouve avec cette jupe dans les mains plus ces médailles et le gitan me dit : tu vois je suis venu de loin pour te donner ça ! Je sais que c’est à toi que je devais les donner. Le curé n’en revient pas ! J’allais sortir et je vois le gitan faire deux nœuds à mon mouchoir. Il me dit : tu vois dans 41 jours c’est ta femme qui enlèvera ces nœuds. Ce jour là tu seras chez toi avec elle ! Je rigole et je lui dis : ça m’étonnerait ! Là tu te trompes ! Non me dit-il tu verras et ce jour là pense à moi !

 

Nous sommes sortis tous les 3 ensembles et c’est moi qui ai ouvert la porte. Dehors il y avait Simone qui me dit : j’ai voulu venir te rejoindre mais la porte était fermée impossible de l’ouvrir. Je suis étonné car en plus c’est moi qui ai ouvert la porte. Le gitan allait s’en aller et je le rappelle. Il y a un truc dont je veux être sûr c’est son nom. Il va me prouver avec son passeport qu’il s’appelait bien Moïse ! Je n’en revenais pas ! Nous sommes allés manger au restaurant où nous avons vécu des moments étranges. Moïse nous a fait des démonstrations de ses dons et à la sortie il me prend à part et il me dira plusieurs fois : prie pour moi je vais en avoir besoin. Je sais qui tu es alors prie pour moi. Juste avant de partir il me dit : donne-moi trois billets différents. Je l’ai fait ! Moïse m’a fait un tour de passe-passe et il  a disparu avec mes billets en me criant : prie pour moi !

 

Sur le chemin du retour Simone m’a dit : tu vois ce sont tous des voleurs. Elle disait cela en parlant des gitans. Il t’a donné deux médailles et une jupe mais ne t’inquiètes pas il s’est payé en retour ! Moi je rigolais et ça rendait Simone furieuse. Elle ne savait pas ce qui s’était passé dans la crypte. Ce qui avait le plus troublé Simone c’était de m’avoir vu en communion avec ce gitan. Elle était sortie dehors pour respirer et ensuite impossible de pouvoir revenir dans l ‘église. Comme si l’accès lui était interdit ! Le soir je suis rentré à Paris avec des souvenirs plein la tête.

 

J’ai repris mon travail et mon petit train-train. Et bien entendu j’ai continué d’écrire. A cette époque je voulais obliger Blaise à être plus précis dans les dates. Il me disait « demain ». Pour nous demain c’est demain, mais dans la réalité de ces écritures demain voulait dire dans une semaine, un mois, et parfois plus encore. Pourtant j’avais remarqué que quand il disait bientôt c’était plus proche que demain.

 

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